FAQ

Selon le résultat en MLCM de l’évaluation diagnostique, dans quel parcours placer les élèves ?

Une fois l’évaluation diagnostique réalisée pour l’ensemble des élèves, il convient de positionner chacun des élèves dans l’un des quatre parcours, à savoir :
 parcours 1 : 12 textes permettant une progression de 50 à 84 mots
 parcours 2 : 12 textes permettant une progression de 73 à 114 mots
 parcours 3 : 12 textes permettant une progression de 103 à 140 mots
 parcours 4 : 12 textes permettant une progression de 120 à 160 mots
Par exemple, un élève ayant eu un MCLM de 58 à l’évaluation diagnostique suivra le parcours 1 pour progresser et atteindre 84 mots, puis il conviendra de lui faire suivre les autres parcours. En effet, l’attendu moyen pour un élève de CM2 est de 120 mots (source Eduscol).
Il est nécessaire de constituer des groupes homogènes.

Combien de temps convient-il de consacrer à un texte ?

L’organisation prévoit un texte par semaine.

Faut-il envisager un texte par semaine ou rester plusieurs semaines sur le même texte ?

En fonction de l’avancée de vos élèves, il est pertinent d’adapter en fonction de leurs besoins. Ainsi, il est tout à fait envisageable de prolonger l’entrainement de lecture-fluence sur un texte quelques jours de plus. Si ce texte doit être travaillé plusieurs semaines, il conviendra d’interroger le MCLM du texte proposé qui n’est peut-être pas adapté aux besoins de l’élève.

Est-il judicieux de lancer les 4 ateliers en même temps lors de la 1ère séance ? Car dans ce cas certains élèves se retrouvent sur un atelier d’entrainement ou même un atelier numérique avant même d’avoir découvert le texte.

Les rotations de quatre ateliers impliquent que certains élèves participent à des ateliers autonomes avant d’avoir pu bénéficier du temps de travail en atelier dirigé avec l’enseignant. Il nous semble plus opportun de proposer cet atelier dirigé en début de semaine pour les élèves les plus fragiles (inscrits dans le parcours 1 et/ou 2). Ils pourront ainsi découvrir le texte avec l’étayage de l’enseignant en suivant la démarche préconisée pour enseigner la fluence (guide méthodologique p.13).
Les autres élèves (parcours 3 et 4) découvriront ce texte en autonomie au travers de l’atelier numérique, notamment dans sa version audio. L’atelier d’entrainement collectif sera l’occasion de découvrir ce texte à plusieurs. Seuls les élèves concernés par l’atelier d’entrainement individuel (lecture de syllabes et pseudo-mots) n’auront pas la découverte de ce texte le premier jour. Il est tout à fait possible de leur faire une lecture magistrale en amont.

Lors de l’expérimentation, les collègues enseignants ont pris le temps d’expliciter en amont tous les ateliers proposés, les modalités de travail à l’ensemble de la classe afin de préparer au mieux le lancement des quatre ateliers. Ce dispositif « quart d’heure fluence » préconise une organisation pédagogique particulière (atelier dirigé et ateliers autonomes) qui implique des habitudes de travail pour les élèves. L’autonomie des élèves est à construire.

Lors de l’atelier dirigé où l’on relève le nombre de mots lus, certains élèves n’auraient pas eu l’occasion de s’entrainer avant ?

Les élèves ayant débuté par l’atelier dirigé auront les temps d’entrainement sur les trois autres ateliers a posteriori. Il est envisageable et souhaitable, lors du prochain temps d’atelier dirigé, de procéder à une lecture chronométrée du texte précédent pour mesurer les progrès.

Y a-t-il des ressources pour l’atelier « travail de groupe en autonomie » ?

Concernant le support de travail pour le « travail de groupe en autonomie », les élèves s’entrainent, par binôme, à une lecture chronométrée du texte de leur parcours. Ils seront tour à tour lecteurs puis auditeurs avec l’appui d’une grille d’observation (page 20) permettant de noter le nombre de mots lus, le nombre d’erreurs, le score de fluence et d’ajouter des commentaires sur la lecture du texte.

Le « Quart d’heure Fluence » est-il à mettre en place en supplément du quart d’heure quotidien de lecture silencieuse type « Silence on lit » ?

Ces deux dispositifs constituent un temps de lecture de 2h par semaine. Comment organiser le reste du temps à consacrer à la lecture, que ce soit l’enseignement des stratégies de compréhension ou la littérature ?
L’objectif de ce dispositif est de remédier aux difficultés de lecture-fluence des élèves de cycle 3. Cet enseignement de la fluence ne peut se substituer à l’enseignement des autres composantes de la lecture (fluidité, lecture à voix haute) ou de la compréhension orale/écrite (activités modulaires, intégratives, activités à visée culturelle).
Pour l’organisation de votre emploi du temps, je ne peux que vous conseiller de prendre l’attache de vos conseillers pédagogiques de circonscription pour en établir les priorités et les volumes horaires envisagés.

Je suis Enseignante Rased chargée de l’aide à dominante pédagogique. Je travaille en cycle 2. J’aimerais proposer ces outils pour travailler la fluence aux enseignants de CE2. Or, dans le courrier de Mme la Rectrice, il est indiqué que votre dispositif s’adresse aux élèves de cycle 3.

Effectivement, le dispositif Fluence a d’abord été conçu comme un outil de remédiation pour le cycle 3 avec comme objectif premier l’augmentation du MCLM des élèves et donc de leurs compétences en fluence. Un de nos indicateurs prioritaires était les résultats des élèves normands au test de fluence des évaluations en 6è.
Néanmoins, nous avons envisagé des parcours progressifs puisque certains élèves de cycle 3 que nous avons rencontrés lors de la phase d’expérimentation avaient des scores de MCLM autour de 50, ce qui représente l’attendu moyen pour un élève de CP d’après les ressources Eduscol.
Il nous apparait donc tout à fait envisageable d’utiliser les outils que nous proposons avec des élèves de cycle 2. Pour rappel, les parcours 1 et 2 utilisent des textes de la liste de référence de cycle 2 avec des nombres de mots allant respectivement de 50 à 84 mots et de 73 à 114 mots.
Enfin, nous attirons votre attention sur la prise en compte de la résistance de certains textes, tant au niveau lexical que syntaxique.

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